La montagne offre à l’alpiniste autant de splendeurs à admirer que de dangers à affronter, ou plutôt à éviter.
L’alpinisme est une activité où le risque d’accident est constant, ce qui nécessite de la part de qui veut s’y adonner, un apprentissage des techniques de progression en neige, glace, rocher ou mixte, mais implique aussi – et surtout – l’acquisition de connaissances sur ce milieu magnifique mais souvent austère, voire dangereux.
Savoir identifier les dangers ou les risques d’un passage est le fruit d’un apprentissage à long terme, cela s’acquiert au fil des ascensions réalisées sur plusieurs années ; c’est une condition nécessaire à la pratique d’un alpinisme en sécurité optimale pour soi et pour autrui. Un autre danger pour l’apprenti alpiniste, peut-être plus difficile encore à maîtriser, est la connaissance de soi, de ses capacités et surtout de ses limites techniques, physiques et mentales ; se lancer dans une course au-delà de ses moyens peut avoir des conséquences tragiques (nous ne sommes pas sur le mur d’un gymnase).